De nombreuses études démontrent que le cerveau fait peu de différences entre le réel, les souvenirs que l’on se remémore, et notre imagination.
Nous pourrions alors trouver un sens à rencontrer imaginairement l'enfant que nous étions, et lui dire :
Que dans la vie, les gens vont juger et rejeter car c’est plus facile que de réfléchir et s’ouvrir au monde, Que ces gens se détestent moins entre eux qu’ils ne se détestent eux-même, Que l’orgueil est le plus grand barrage à la compréhension du monde, Que cette solitude d'enfant permettra une intimité avec toute chose, dont la connaissance de soi, Que de ne pas être tout à fait normal n'est pas un fardeau, mais un cadeau inestimable.
Que cette souffrance créera une terre fertile en Soi, Que toute blessure y plantera une graine, Que certaines personnes sont des faiseurs de pluie, Qu’un jour il y poussera une forêt et qu’un arbre peut parler.
- Curieux Hasard / Stephan Schillinger©️/ instagram : @paruncurieuxhasard / Extrait du livre « par un curieux hasard - Tome II »
(Illustration : Jehan Choo)
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